dimanche 17 juin 2012

Échelle de radicalisation


Important à savoir dans une manif de soir :

-Si vous êtes là à 20h30, c’est louche, mais on vous laisse le bénéfice du doute, vous avez peut-être suivi une manufestation par voyeurisme
-Si vous êtes là avec un carré rouge, un sac-à-dos ou une poche de hockey, vous êtes assurément un récidiviste dans ce genre d’événement ; on vous arrêterait bien de façon préventive, mais on peut pas toujours, à cause des caméras
-Si vous restez après que la manif ait été déclarée illégale – donc 5 minutes après son départ –, vous devenez carrément suspect : la loi, ça vous dit rien ?
-Si vous restez après l’avis de dispersion, vous êtes certainement un élément perturbateur de gauche, d’autant plus qu’il se fait tard et que le vice, c’est bien connu, ça veille tard
-Si vous restez après la première charge policière, vous êtes, avouez-le donc, un extrémiste de gauche, vous lisez des auteurs étrangers, fabriquez des pancartes et avez une mauvaise influence sur le Québec
-S’il est 1h du matin et que vous êtes encore là malgré 5 bombes assourdissantes, 15 poivrages et 3 arrestations de masse, vous êtes un violent ennemi du vrai monde cherchant à détruire les familles, les festivals, l’économie, la démocratie, l’État québécois. Vous incarnez le mal. Mais comme vous êtes profilé depuis votre première manif, on le savait déjà. Gna !

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