Un printemps dont vous êtes le héros
L’irrésistible
radicalisation
1-
Vous décidez ou non d’aller à la manif : OUI (allez au no.2) NON (no.3)
2-
Vous rencontrez Anarchopanda : « Je m’empresse de lui faire un câlin
(no.4) » ou « Je m’enfuie loin de ce symbole anarchiste » (no.3)
3-
Tant pis pour vous. Attendez demain et recommencez au no.1
4-
Votre enthousiasme ne passe pas inaperçu. Un groupe de jeunes gens vous
entraîne avec lui : « Je le suis ! » (no.5) ou « Je
continue mon chemin » (no.3)
5-
La manif est déclarée illégale, la tension monte : « Je chante un
slogan pour me donner du cœur » (no.6) ou « je mets une cagoule noire
parce que c’est frisquet » (no.7)
6-
Le slogan est cassé par des bombes assourdissantes, la police charge : « Sauve qui peut ! » (no.8) ou « Je reste pacifique en faisant un signe de
peace » (no.9)
7-
Le temps de le dire, vous avez une roche dans la main et jetez des regards
haineux à une vitrine de banque : « Vlan ! À bas le capitalisme ! »
(no.10) ou « Pitchons la roche sur une voiture de police ! » (no.9).
8-
Vous courez vous mettre à l’abri, mais apercevez un livre d’extrême-gauche à
vos pieds : « Je le lis » (no.7) ou « Je préfère La Presse »
(no.3)
9-
Vous vous faites gazer, asperger de poivre et matraquer : « Au fond,
je l’ai bien mérité » (no.3) ou « ARRRRRGGGGHHHHHHH » (no.11)
10-
La vitrine éclate, vos amis vous annoncent fièrement que vous avez mérité un laissez-passer
à vie aux forums économiques mondiaux. « Yeah ! »
11-
Un membre du black bloc vous soigne et vous tombez amoureux. « Nous
vivrons en anarcholovers… »

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